Regards croisés sur les pandémies

Ecologie, évolution et sociétés
Livre grand public
Auteur(s)
ouvrage collectif
Publication
March 2021
Éditeur
CNRS Editions

L’étude des crises épidémiques d’un point de vue écologique et social et non simplement sanitaire

La grave grise pandémique que nous vivons n’est pas seulement sanitaire, elle est aussi dualisme nature/culture, elle appelle également à renouveler les rapports qu’entretiennent science et société. Changement d’usage des terres, déforestation et fragmentation, élevage intensif, exploitation minière ou forestière, chasse, urbanisation, diminution de la biodiversité : autant d’éléments qui perturbent la faune sauvage, et favorisent les transferts de pathogènes entre espèces. La mondialisation des échanges rend ensuite possible la diffusion de virus à l’échelle planétaire.


Mais les sociétés humaines ne sont pas toutes égales face au risque infectieux. Il y a à cela des causes génétiques, parce que les
populations humaines ne sont pas génétiquement uniformes et que les pathogènes ont une grande capacité d’adaptation, mais aussi des causes culturelles et sociales, en raison du rôle majeur des comportements. Si les épidémies d’ampleur sont relativement fréquentes dans l’histoire humaine, celles du passé, et leur gestion par les sociétés d’alors, ne sont que depuis peu étudiées en profondeur. Or cette étude est un élément indispensable pour modéliser, et donc prévoir, l’évolution de la pandémie actuelle comme des prochaines, et l’impact qu’elles auront sur nos sociétés.


L’Institut Écologie et Environnement du CNRS, dont l’objectif est de répondre aux enjeux planétaires posés par le changement global aux interfaces entre les sciences de la Terre, de la vie, de l’Homme et de la société, réunit toutes les compétences nécessaires pour étudier cet ensemble.

Coordinatrice

Patricia Gibert est directrice de recherche au CNRS en Écologie évolutive. Elle préside depuis 2019 le conseil scientifique de l’Institut Écologie et Environnement du CNRS qui rassemble des scientifiques dans les domaines de l’évolution, de l’écologie et des sciences humaines (archéologues, géographes et anthropologues biologistes).