Comprendre les bouleversements du changement planétaire pour appréhender son (hyper)complexité se révèle être un défi scientifique majeur. Il s’agit, dans le cadre des recherches menées à CNRS Écologie & Environnement, de trouver des clefs de compréhension et d’actions afin de concevoir, gérer et réparer les impacts du changement global, dans l’objectif d’un développement durable et soutenable.
La croissance démographique, l’urbanisation et la littoralisation des territoires, l’artificialisation des milieux, le changement climatique, la surexploitation des ressources, ou encore le développement du numérique sont autant de bouleversements qui précipitent la Terre dans ce que certains considèrent comme une nouvelle ère géologique, l’Anthropocène. Des crises socio-écologiques majeures sont désormais à craindre, elles pourraient atteindre l’espèce humaine. Les recherches de l’institut s’inscrivent la plupart du temps dans l’agenda 2030 des Nations unies, et ses 17 objectifs du développement durable.
Les recherches menées au sein de CNRS Écologie & Environnement s’articulent autour des thématiques suivantes :
Les sciences de l’écologie et de l’évolution impliquent de nombreuses disciplines scientifiques comme la génétique, l’écologie, la génomique environnementale, l’écologie comportementale, l’écophysiologie, la microbiologie, la paléontologie, ou encore la phylogénie. Intégrant différentes échelles de temps, actuelles et passées, elles définissent les grilles de lecture de la biodiversité, de son évolution et de ses dynamiques, ainsi que des mécanismes adaptatifs sous-jacents. Cette thématique intègre aussi la réflexion sur la santé de l’environnement.
Comprendre les mécanismes interagissant entre les principales composantes (biotiques et abiotiques) des écosystèmes soumis aux changements naturels, anthropiques et climatique, constitue le cœur de cette recherche. Par l’étude des processus impliqués dans le fonctionnement des écosystèmes terrestres, aquacoles ou marins, l’objectif est aussi d’élaborer des indicateurs et des modèles pour prédire leurs dynamiques temporelles et spatiales, qualifier, quantifier, analyser et mieux gérer les services écosystémiques.
Les interactions entre l’homme et son environnement constituent le cœur de cette recherche. Par une approche socio-environnementale intégrée à une démarche d’écologie globale prenant en compte à la fois le passé, le présent et les scénarios futurs, il s’agit de comprendre comment l’Homme et les sociétés induites subissent ou gouvernent les dynamiques environnementales et paysagères sous influence climato-anthropique.
Les recherches s'intéressant aux interactions sociétés humaines-environnements combinent approches actualistes et rétro-observations et s'appuient sur un ensemble de disciplines souvent sollicitées de concert comprenant la Préhistoire, l'archéologie, l'anthropologie culturelle et biologique, la géographie et l'étude des paléoenvironnements.
Appréhender les impacts à travers les risques induits, la vulnérabilité des ressources, les effets sur les écosystèmes, la santé, l’économie et les territoires constitue l’objectif de cette recherche. Par la production de connaissances portant sur les processus, les systèmes écologiques et les anthropo-écosystèmes, il s’agit de proposer des stratégies de développement durable, pour soutenir des choix socio-économiques et des stratégies d’adaptation-rétroaction et participer à l’amélioration des conditions de vie des individus et des sociétés.
CNRS Écologie & Environnement soutient et développe des outils et dispositifs spécifiques pour observer, expérimenter, modéliser le passé et le présent afin de comprendre le fonctionnement des socio-écosystèmes et d’en prédire l’évolution. Ces dispositifs sont organisés en réseaux et leurs moyens sont mutualisés. Cette palette d'outils stratégiques permet de structurer la communauté scientifique française et développe son attractivité et sa place de référence dans la recherche mondiale.
Ces outils permettent de :
L’objectif est d’engager les recherches en écologie dans un changement d’échelle majeur pour éclaircir les trajectoires évolutives et fonctionnelles des socio-écosystèmes, d’élaborer des scénarios prédictifs des changements de notre environnement, et de structurer ces activités en les intégrant dans des réseaux de référence au niveau national et international, réseaux que ces activités contribuent à construire.
Qu’il s’agisse des Écotrons, des Stations d’écologie expérimentale, des Zones Ateliers, des Observatoires Hommes-Milieux, des Sites d’étude en écologie globale, des Dispositifs de partenariat en écologie et environnement ou des Bases de données, chacun répond à un maillon de cette chaîne de connaissance, et assure aujourd’hui à la France une position privilégiée au niveau international.
L’expérimentation sur des écosystèmes est un enjeu scientifique de premier plan qui demande de maîtriser la dynamique de systèmes complexes et adaptatifs ainsi que le contrôle et la mesure des paramètres physico-chimiques et biologiques associés. Un Écotron se définit comme un dispositif expérimental et instrumenté qui permet simultanément de :
Son principe est de confiner les écosystèmes terrestres ou aquatiques, continentaux ou marins, dans des enceintes totalement ou partiellement étanches aptes à générer une large gamme de conditions physiques et chimiques et d’en étudier les flux. Les deux écotrons français offrent des échelles d’étude allant du micro au macroscome.
Le réseau des cinq stations d'écologie expérimentale (ReNSEE) a pour mission de consolider et développer les instruments in natura nécessaires à une généralisation des processus décrits à petite échelle et permettre une compréhension intégrative des processus écologiques et évolutifs. Les stations permettent de couvrir un gradient de complexité des systèmes écologiques, offrent des capacités minimales d'hébergement et d'accueil reposant sur des logements, des espaces d'accueil pour la recherche et des équipements gérés par la station. Elles ont aussi dans leur mission l’animation scientifique et et le soutien au développement de capteurs pour la recherche en écologie. Elles assurent également une offre de formation (via l'accueil de stagiaires) et la sensibilisation du grand public.
Les Zones Ateliers (ZA) adressent les problématiques d’interactions entre un milieu et les sociétés qui l’occupent et l’exploitent. Leur spécificité réside dans la taille de l’objet d’étude, qui est de dimension régionale. La compréhension de ces interactions implique une approche résolument pluridisciplinaire avec pour objectif de répondre à une question territoriale spécifique pouvant être élaborée en interaction avec les gestionnaires. Au nombre de 14, elles forment un vaste réseau inter-organismes de recherches interdisciplinaires sur l’environnement et les anthropo-écosystèmes en relation avec les questions sociétales d’intérêt régional et national.
Les Observatoires Hommes-Milieux (OHM) s'attachent à l'étude des socio-écosystèmes fortement anthropisés (anthropo-construits), systèmes complexes qui nécessitent une convergence interdisciplinaire pour être étudiés et interprétés par une démarche d’écologie globale. Un OHM est constitué autour d’un objet central marqué par un événement modificateur majeur d’origine anthropique (événement fondateur) qui vient perturber profondément un cadre socio-écologique fortement caractérisé (fait structurant) et dont les équilibres se trouvent ainsi totalement modifiés. Il s’agit donc d’étudier de manière convergente un objet unique et partagé, avec une démarche de co-construction des problématiques scientifiques. L’événement fondateur permet observation et rétro-observation et facilite l’appréciation des dynamiques induites par cette modification brutale.
Les Sites d'étude en écologie globale (SEEG) concernent des lieux dédiés aux études consacrées au cœur des disciplines qui fondent l’INEE : écologie, biodiversité et interactions hommes-milieux. Inscrits dans une démarche de nouvelle interdisciplinarité dite d’écologie globale, chaque SEEG est défini par une question problématisée. Leur taille va du très petit au très vaste (du mètre à la région), leur champ chronologique du passé le plus lointain au présent. Pouvant aller du naturel à l’artificiel, ils concernent majoritairement les thématiques issues des interactions homme-milieux. Les études s’y développent selon le ternaire observation- expérimentation-modélisation des phénomènes qui y sont appréhendés dans leur complexité et leur interactivité.
Fondés en 2009, les DIPEE sont un dispositif informel de dialogue propre à l’INEE, organisé entre l’institut, ses unités et ses partenaires. Organisé par site et mis en œuvre par un chargé de mission, il a été conçu pour dynamiser les recherches et la formation sur son champ de compétence (écologie, biodiversité et interactions hommes-milieux). Pensés comme un outil de politique de site, les DIPEE visent à tisser des relations et impulser de nouvelles dynamiques avec les universités (UMR), les régions, départements et les autres organismes, pour une construction commune dans des modalités de relations renouvelées.
L’important développement des bases de données constitue un véritable défi à la recherche pour les années à venir. C’est pour cette raison, que l’INEE en partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), s’est doté d’un service spécifique mutualisé destiné à structurer et optimiser le travail autour des bases de données de recherche sur la biodiversité naturelle et culturelle, actuelle et passée. L’unité assure également un soutien technique et logistique pour la création et le développement de systèmes d’information.
IPANEMA (CNRS, ministère de la Culture, UVSQ) est un laboratoire de développement de méthodes avancées pour les matériaux de l’archéologie, des paléo-environnements, de la paléontologie et du patrimoine culturel. IPANEMA accompagne les projets de recherche d’équipes nationales et internationales dans ses murs, et facilite l’interface entre les thématiques matériaux anciens et les compétences présentes sur le site de Paris-Saclay. IPANEMA soutient des équipes françaises et internationales, notamment dans le cadre de l’infrastructure européenne E-RIHS en cours de mise en place, et coordonne le domaine d’intérêt majeur Matériaux anciens et patrimoniaux en Île-de-France.
L’institut met en œuvre la politique de la science ouverte telle que définie dans la feuille de route du CNRS du 18 novembre 2019. Cette dernière s’inscrit dans les Plans Nationaux pour la Science Ouverte (PNSO juillet 2018 et PNSO2 juillet 2021), qui réaffirment les principes d’ouverture des données et des résultats de la recherche.
L'institut propose un cadre définissant les principes généraux d’utilisation, de stockage, de diffusion et de réutilisation des données. Il s’adresse principalement aux producteurs et utilisateurs des données issues des ses dispositifs et infrastructures.
Les principes énoncés suivent ceux de la politique de Science Ouverte : “aussi ouvert que possible, fermé autant que nécessaire”.
En réponse au deuxième Plan National pour la Science Ouverte, le portail InDoRES (CNRS, MNHN) rassemble et fait le lien vers un ensemble de ressources documentaires et numériques, renseigne sur les pratiques qui facilitent le partage et la réutilisation des données conformément aux préconisations des principes “FAIR” (Faciles à trouver, Accessibles, Interopérables, Réutilisables).
Le portail InDoRES décrit les bases et jeux de données grâce à un catalogue de métadonnées standardisées. Il permet également de publier les données de recherche dans l’entrepôt sécurisé dédié (data.indores) hébergé au CC-IN2P3, centre de calcul du CNRS.
CNRS Écologie & Environnement fédère un réseau de plus d’une centaine de laboratoires réparties à l’échelle nationale mais aussi internationale. Ces unités sont dites mixtes car elles sont gérées en co-tutelle avec des organismes de recherche ou des établissement d’enseignement supérieur.
La FRA Eau s'intéresse à l'ensemble du cycle hydro-socio-biogéochimique de l'eau en adoptant une approche interdisciplinaire.
Toutes les unités de BioEnVis, issues des sciences de la vie, des sciences humaines et sociales et des sciences de l'ingénieur, recherchent des solutions durables aux problématiques environnementales et urbaines.
L’OSUG œuvre dans tous des domaines des Sciences de l’Univers, de la Terre et de l’Environnement – de l’écologie alpine à l’astronomie en passant par la géophysique, l’hydrologie, la glaciologie et les sciences humaines (géographie, sociologie).
L'équipe du LEHNA vise à identifier, caractériser et quantifier les relations entre processus impliqués dans le fonctionnement et l'évolution de la biodiversité dans les hydrosystèmes naturels et anthropisés.
Le BVpam étudie la biosynthèse et l'évolution des composés organiques volatiles produits par les plantes à parfum, aromatiques et médicinales.
Edytem aborde les problématiques environnementales à travers une approche intégrant les dimensions et processus spatiaux, temporels, sociaux, afin de comprendre l’évolution, les interactions et la transformation des territoires et de leurs patrimoines naturels.
Les recherches du LECA visent à comprendre les mécanismes à l’origine de la biodiversité, à comprendre sa dynamique et décrypter son rôle dans le fonctionnement des socio-écosystèmes, à prédire sa réponse aux pressions anthropiques (changements climatique et d’usage des terres, pollution, invasions biologiques,…), avec un focus particulier sur les milieux alpins.
Dédié à l'étude des microorganismes, le laboratoire analyse les relations des microorganismes avec leur environnement, leurs interactions avec les autres organismes mais aussi comment ils s'adaptent aux changements globaux.
Depuis sa création, le laboratoire s'est développé avec pour objectif d'intégrer la biométrie dans leur démarche scientifique afin de répondre à des questionnements en biologie des populations.
L'ensemble des composantes de l'unité analyse dans une démarche interdisciplinaire les dynamiques de changement entre environnement, ville et société.
L'ensemble des scientifiques du laboratoire travaillent sur les microorganismes procaryotes et eucaryotes (Archées, Bactéries, Protistes, Champignons), ainsi que sur les virus, depuis les aspects moléculaires et cellulaires jusqu’aux rôles de ces organismes dans les écosystèmes.
GEOLAB est un laboratoire de recherche en géographie physique et environnementale abordées à travers des échelles spatio-temporelles intégrant l'ensemble des processus
Cette unité pluridisciplinaire est dédiée à la compréhension des socio-écosystèmes actuels et passés pour prévoir et prévenir les conséquences du changement global.
Fondamentalement pluri- et interdisciplinaire, Biogéosciences étudie les mécanismes des changements globaux, climatiques et anthropiques, et leurs impacts et interactions avec l’environnement, la biodiversité et la société.
BIOMEX est une équipe mixe de recherche (EMR) qui se concentrent sur les environnements hydrothermaux extrêmes.
L'équipe de POSSEA étudie les socio-écosystèmes marins et littoraux et les transformations contemporaines à partir des sciences sociales
Les recherches menées au sein du laboratoire visent à explorer, par une approche intégrative, la dynamique du biofilm.
Fondée en 1872, la station biologique de Roscoff est un lieu voué à la recherche et l'enseignement en biologie et écologie marine.
Organisme pluridisciplinaire dans le domaine des sciences de la mer et du littoral dont les activités sont centrées autour de la recherche, la formation et l'observation.
L'OSERen fédère plusieurs laboratoires rennais pour mutualiser les moyens techniques, conduire des recherches et observations à long terme sur les systèmes planétaires et environnementaux, et assurer la formation dans les sciences de la Terre, de l'écologie et de l'environnement.
L'unité AMURE est un centre de recherche et de formation pluridisciplinaire en sciences sociales et humaines appliquées à la mer et au littoral, qui étudie le développement durable des activités maritimes, les politiques publiques associées et leurs impacts sur l'évolution des socio-écosystèmes marins et côtiers.
Le LEMAR (Laboratoire des sciences de l’environnement marin) regroupe des écologistes, biologistes, microbiologistes, biogéochimistes, chimistes, physiciens et des juristes de l’environnement, dans le but de comprendre et modéliser les systèmes marins au sein de la biosphère, définir les caractéristiques du milieu et des organismes, et décrypter leurs interactions.
L'unité ECOBIO analyse les dynamiques de la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes continentaux face aux changements globaux en cours dans une optique de développement durable.
Écologie, évolution et environnement constituent le triptyque sur lequel s’élaborent les recherches de l’unité Adaptation et diversité en milieu marin, dont l’objectif central est l’étude des populations, espèces et communautés qui peuplent les mers et océans du globe, afin d’en comprendre le fonctionnement, la diversité et le devenir.
L’IRBI se consacre à l’analyse des interactions entre les insectes et leur environnement biotique et abiotique.
Les équipes du PALEVOPRIM étudient les fossiles qui, depuis 50 millions d'années, ont abrité l'évolution des primates en retraçant les interactions anciennes et complexes entre climat, géologie, végétation et vertébrés.
Les membres des équipes du laboratoire EBI développent des thématiques de recherche portant sur les interactions entre espèces hôtes, microorganismes et facteurs du milieu.
L'UAR Stella Mare a pour objectif la maîtrise et la gestion intégrée des ressources halieutiques et littorales de Corse pour permettre un transfert des innovations technologiques vers les professionnels de la mer.
Les équipes de l’IPHC développent des programmes pluridisciplinaires avec comme socle l’instrumentation scientifique à la fusion entre la physique subatomique, la chimie analytique et l'écophysiologie.
Issus des sciences de l'environnement, le LIEC souhaite comprendre et modéliser des écosystèmes continentaux fortement anthropisés avec une vision des processus écologiques et biogéochimiques.
Les recherches du LIVE étudient les socio-éco-systèmes et leurs dynamiques à partir de l’observation du présent afin de faire l’état des lieux des interactions humain/environnement.
Depuis sa création, ECOGFOG poursuit une démarche de mise en commun de moyens autour d’objectifs de recherche partagés sur les forêts de Guyane.
Le laboratoire guyanais regroupe des équipes dédiées à l'étude de la biodiversité amazonienne et aux interactions entre hommes et milieux.
L'unité s'intéresse aux effets des changements globaux sur les écosystèmes et les agrosystèmes.
L’objectif scientifique de l’unité Evo-Eco-Paléo est de contribuer au développement des connaissances sur l’origine et l’évolution de la biodiversité et paléo-biodiversité, notamment en relation avec les changements environnementaux à diverses échelles temporelles.
Centre d'expertise et de données autour de la consolidation et la valorisation des données de biodiversité et de géodiversité.
L’Osu Stamar soutient la mise en œuvre de programmes d’observations de l’océan côtier et hauturier déployés dans les trois stations marines, la bancarisation et la mise en accès des données produites, et leur valorisation scientifique.
DoHNÉE rassemble des expertises pour acquérir, analyser et diffuser des données selon les principes FAIR, tout en développant des bases de données, des applications web et des solutions d’hébergement numérique.
Le centre offre à la communauté scientifique et aux entreprises un ensemble complet de services pour l'accès et l'étude de la biodiversité marine et des écosystèmes côtiers, méditerranéen et atlantique sur place ou à distance.
L’équipe technique CEREEP assure la responsabilité du développement technique, de l’entretien et de l’utilisation de 5 plateaux techniques et des espaces naturels dédiés à l’expérimentation.
L'unité a été créée avec une vision unifiée d'appliquer les approches de la biologie des populations et de la biologie évolutive à l'étude des maladies infectieuses, dans la perspective de la diversité biologique des hôtes vecteurs mammifères et insectes et de leur agent infectieux.
Les recherches de MECADEV s'inscrivent dans la biologie des systèmes intégrés et implique une approche fonctionnelle des mécanismes d'adaptation des organismes vivants aux contraintes environnementales.
Les travaux menés par l'équipe visent à caractériser au niveau moléculaire, les fonctions cellulaires associées aux acides nucléiques, en particulier les mécanismes moléculaires d’instabilité génomique, impliqués dans divers processus pathologiques ou adaptatifs.
Le CESCO développe des recherches pour la conservation de la biodiversité, en mobilisant des approches d’écologie et d’évolution ainsi que des interfaces avec les sciences sociales (sciences politiques, sciences de gestion et psychologie.
L’ISYEB a pour objectif d’étudier l’origine de la biodiversité, les processus de diversification et l’établissement de communautés en relation avec l’évolution des taxons dans le temps et dans l’espace.
L'UMR EA explore la diversité biologique et culturelle de notre espèce ainsi que celle de primates non-humains, avec un focus sur les perceptions et pratiques de la biodiversité, à travers des approches pluri- et interdisciplinaires.
Le CR2P est un laboratoire entièrement dédié à la paléontologie. Il a pour objectif d’élucider la structure des relations de parenté et l’histoire du vivant au travers du registre fossile et des environnements du passé.
À l’interface entre Sciences de l’Homme et de la Vie, l’UMR s’attache à l’histoire tardiglaciaire et holocène des interactions naturelles et culturelles entre les sociétés humaines et les populations et peuplements animaux et végétaux, notamment à partir des restes issus des fouilles archéologiques.
MCAM constitue un pôle pluridisciplinaire de microbiologie environnementale au Muséum ayant pour objectifs d’explorer la biodiversité des microorganismes et de comprendre leur place et leur rôle dans le maintien, l’équilibre et l’évolution des écosystèmes.
iEES Paris analyse et modélise l’organisation, le fonctionnement et l’évolution des systèmes écologiques et environnementaux.
Les unités s'intéressent principalement aux surfaces continentales, à la circulation de l'eau, des éléments et des polluants dans des milieux qui peuvent être très impactés par l'Homme mais qui sont aussi une ressource sensible et indispensable au développement de la société.
Née de la volonté d'unir l'anthropologie médico-légale, l'anthropologie biologique et l'anthropologie moléculaire, la laboratoire fournit aux sciences médico-légales le contexte indispensable à la compréhension de la singularité biologique, culturelle et sociale de l’individu.
Le laboratoire de biologie des organismes et des écosystèmes aquatiques - BOREA - a pour objectif l’étude de l’écologie et de la biologie des organismes et des habitats aquatiques dans des écosystèmes naturels et contraints.
Les recherches menées à l’ESE couvrent de façon large les disciplines de l’écologie et de l’évolution, en s’intéressant à l’origine et la dynamique de la biodiversité, ainsi qu’à l’évolution et au fonctionnement des écosystèmes.
Les thématiques du LGP se concentrent sur l’évolution des environnements naturels et des climats passés, de comprendre leurs effets sur la biodiversité et les sociétés humaines, et d’analyser les risques liés aux changements environnementaux afin de mieux prévenir leurs impacts.
Le thème central et fédérateur de l’unité est l’évolution et son corollaire la biodiversité. La démarche est pluridisciplinaire, relevant de la génomique et génétique, des comportements et de l’écologie comme l’indique les trois pôles qui structurent le laboratoire.
L'institut regroupe trois laboratoires de recherche spécialisés sur l'origine et le maintien de la biodiversité, les mécanismes moléculaires de l'évolution et sur la réponse du vivant aux changements environnementaux.
IPANEMA est un laboratoire dédié au développement de méthodes avancées de caractérisation des matériaux du patrimoine, de l’archéologie, de la paléontologie et des paléo-environnements, ainsi qu’à l’appui des recherches menées sur synchrotron avec des partenaires externes.
À partir d'une approche holistique, l'unité cherche à identifier les mécanismes de résilience des écosystèmes marins et insulaires pour en tirer des modèles et solutions concrètes au services des décideurs et acteurs publiques.
Les équipes mènent des recherches multidisciplinaires au cœur de l’Océan Indien pour comprendre les mécanismes de l’émergence infectieuse en milieu insulaire tropical.
Les recherches menées au sein de la fédération se concentrent sur l'anthropo-écosystème complexe que constitue l'estuaire de Seine, son continuum plateau-bassin versant et sa zone littoral.
L'observatoire assure le suivi des populations de mammifères marins, d'oiseaux de mer et d'autres espèces marines de grande taille.
À l’interface des sciences biologiques, des sciences environnementales et des sciences humaines, le laboratoire s'intéresse à l'histoire évolutive, culturelle et symbolique des populations anciennes mises en relation avec les changements environnementaux actuels.
Le LIENSs focalise ses recherches sur le fonctionnement de la zone littorale de la Rochelle, de son évolution au fil du temps et notamment dans le contexte actuel de changement global et d’urbanisation croissante des côtes, son usage et son exploitation durable.
La vocation première du Centre d’Études Biologiques de Chizé (CEBC) est de comprendre comment les espèces s’adaptent – ou disparaissent – face aux changements naturels, ou induits par l’usage que fait l’homme de la nature.
Pôle de recherche à visibilité nationale et internationale sur les usages du territoire, la dynamique de la biodiversité et la pérennité des services écosystémiques.
La fédération de recherche est focalisée sur les thématiques de l'énergie et de l'environnement afin d'assurer l'intégration et la durabilité.
Créé en 1948, la station œuvre au développement de connaissances nouvelles sur la biodiversité, les écosystèmes et leur interaction avec les sociétés pour contribuer à leur durabilité à long terme, en utilisant des approches théoriques expérimentales.
L'Écotron permet simultanément le conditionnement climatique d'écosystèmes de différentes tailles et la mesure en ligne des flux de matière et d'énergie liée à différentes processus écophysiologiques.
Implanté à Perpignan et en Polynésie française, le CRIOBE travaille dans le construction de connaissances transverses interdisciplinaires sur les récifs coralliens dans leurs dimensions écologiques, biologiques, chimiques, physiologiques, génétiques, sociales et culturelles.
L'observatoire rassemble plus de 1200 scientifiques pour mieux comprendre les changements environnementaux qui nous entoure et pouvoir s'y préparer.
Situé en plein cœur du biopôle du parc Euromédicine, le laboratoire ChimEco étudient principalement la pollution des sols et de milieux aquatiques, et le développement d'espèces exotiques envahissantes végétales et animales.
L’unité travaille de façon interdisciplinaire à l’acquisition de connaissances fondamentales sur les plantes et les végétations afin de prévoir la réponse des écosystèmes aux changements environnementaux, en termes de biodiversité, de production agricole, de stockage du carbone et de préservation des services écosystémiques.
Les recherches menées au sein du CEFE visent à comprendre la dynamique, le fonctionnement et l'évolution du vivant à toutes les échelles et toutes les espèces.
L'unité développe des recherches intégratives sur l'apparition d'agents infectieux, leur dynamique de l'évolution, leur émergence et leur extinction dans les milieux naturels.
Le centre est composé de trois équipes de recherche spécialisées en imagerie médicale 3D, en séquençage d'ADN de nouvelle génération et en bio-informatique.
La mission du MIVEGEC est de comprendre, via des recherches intégratives et transdisciplinaires, les mécanismes de maintenance, d’amplification et de transmission d’agents pathogènes, leurs déterminants génétiques et non génétiques, afin de pouvoir mieux appréhender l’évolution de ces systèmes infectieux et contribuer à en améliorer le contrôle.
Le CRBE étudie l'influence des changements environnementaux sur la terre vivante et les rétroactions des systèmes socio-écologiques face à ces dynamiques.
Le laboratoire développe des recherches sur l'origine et la dynamique de la biodiversité, et sur les modalités et mécanismes de son évolution.
Le laboratoire GEODE structure ses recherches autour de méthodologies issus de la géographie physique ou encore de la socio-géographie pour étudier les relations hommes-milieux et les dynamiques environnementales.
Le laboratoire GEODE structure ses recherches autour de méthodologies issus de la géographie physique ou encore de la socio-géographie pour étudier les relations hommes-milieux et les dynamiques environnementales.
Le centre d'Histoire naturelle des humanités préhistoriques a pour objectif l'étude de l'évolution biologique et comportementale des hominines sur le temps long, en replaçant celle-ci dans leur contexte chronologique, environnemental et climatique sur différentes zones géographiques.
La recherche du LBBM est axée sur la microbiologie et la biochimie environnementale afin de répondre aux besoins en matière de santé humaine et environnementale.
Le LECOB est un groupe pluridisciplinaire qui vise à approfondir notre compréhension de la dynamique des environnements benthiques, afin de contribuer à la création d'un fondement scientifique solide pour la future planification spatiale marine.
L’UMR TETIS est un laboratoire de recherche interdisciplinaire centré sur le développement de l’usage de l’information spatiale pour la compréhension de la complexité territoriale, des agro-éco systèmes et l’accompagnement des acteurs.
La raison d’être de Marbec est de produire et diffuser des connaissances, former des scientifiques et fournir des expertises dans le domaine de la biodiversité marine et ses usages, principalement en Méditerranée et dans les écosystèmes marins tropicaux.
Grâce à son expertise en géographie humaine, géographie physique et géomatique, le programme scientifique de LETG poursuit l’objectif de contribuer aux connaissances relatives aux interactions nature/société par une démarche modélisatrice et intégratrice qui se situe aux interfaces géographiques terre-mer-atmosphère.
Le CReAAH est une unité interdisciplinaire concentrée sur les recherches en archéologie et archéosciences pour le très Grand Ouest de la France.
Fédération visant à promouvoir les recherches interdisciplinaires dans le domaine des sciences de l’environnement, notamment sur les risques naturels et industriels, les ressources en eau, les sols, la biodiversité, l’écotoxicologie et les écotechnologies.
HIPE Human Lab est créé à l’appui de la plateforme scientifique HIPE (Health Improvement Through Physical Exercise). Son objectif est d’améliorer la santé par les activités physiques et sportives, de structurer la plateforme afin d’accompagner les travaux de recherche sur « l’humain ».
Situé à 2100 mètres d'altitude, le jardin du Lautaret constitue un pôle de recherche sur le fonctionnement des écosystèmes et la dynamique des territoires de montagne.
Le laboratoire ECOSEAS est spécialisé en écologie marine et en écotoxicologie, menant des recherches en Méditerranée sur le fonctionnement des écosystèmes, les effets du changement global et la gestion durable des milieux et activités côtières.
Cette unité mène des recherches pour l’étude de la biodiversité et de l’écologie dans un contexte planétaire de menaces sur la biodiversité et de changements globaux des écosystèmes du fait des activités humaines.
Les différentes pôles du laboratoire analysent les systèmes techniques et l'évolution des socio-écosystèmes dans les champs de la préhistoire, de la bioarchéologie, de l'histoire ancienne, de l'archéologie et de l'anthropologie.
Le périmètre d'étude de l'unité porte sur la diversité, les représentations et de l’utilisation du corps mort et de ses éléments selon une approche multidisciplinaire : anthropologique, éthique, juridique, biologique et médicale.
Le LAMPEA se distingue par la pluridisciplinarité de ses recherches réunissant géologues, préhistoriens, paléontologues et anthropologues, afin d’analyser, dans une approche croisant problématiques naturalistes et culturelles, les organisations, transformations et évolutions des sociétés humaines passées.
Le projet international REHABS étudie les interactions entre aires protégés, activités humaines et biodiversité face aux changements environnementaux.
Ce laboratoire de recherche multidisciplinaire en archéozoologie sera dédié à l’étude des relations entre humains et animaux non humains en Sibérie et en Asie centrale, du Pléistocène au début de l’Holocène. Les recherches menées conjointement contribueront à comprendre l’impact des groupes humains sur leur environnement et la réponse des populations animales aux changements environnementaux sur une longue période.
HealthDEEP contribue aux observations et observatoires en socio-écologie de One Health et de la biodiversité, et en écologie des maladies.
L'objectif principal de ZooStan est d'explorer l'histoire des sociétés humaines à travers le prisme de la dynamique des relations homme-animal au cours du dernier million d'années.
Bandeau haut de page : Observation d'une micro-cage dans laquelle sont conservés les pucerons collectés dans un champ de blé, sur le territoire de la zone atelier Armorique (ZAA). © Jean-Claude MOSCHETTI / ECOBIO / CNRS Images
Structures d'animation créées pour cinq ans et renouvelables une fois, les GDR visent à fédérer une communauté de chercheurs autour d'une thématique précise en favorisant les échanges entre les scientifiques du CNRS, les partenaires académiques, les entreprises et d'autres parties prenantes. Au 1er janvier 2026, CNRS Écologie & Environnement pilote 22 groupements de recherche.
Chiffres-clés :
- 86 participants académiques et non-académiques
- dont 16 organismes de recherche
Chiffres-clés :
- 64 participants académiques et non-académiques
- dont 28 organismes de recherche
Chiffres-clés :
- 60 participants académiques et non-académiques
- dont 30 organismes de recherche
Chiffres-clés :
- 73 participants académiques et non-académiques
- dont 13 organismes de recherche
Chiffres-clés :
- 65 participants académiques et non-académiques
- dont 11 organismes de recherche
Chiffres-clés :
- 250 participants académiques et non-académiques
- dont 50 organismes de recherche
Bandeau haut de page : phoque de Weddell équipée d’un sonar miniature permettant aux biologistes de suivre ses déplacements lors de ses plongées en apnée dans les eaux côtières antarctiques. Ce dispositif enregistre également les mouvements de la tête et de la mâchoire du mammifère marin en train de chasser. L’analyse de ces données vise à mieux comprendre le comportement alimentaire des femelles phoques de Weddell au cours de cette phase critique qu’est la période d'allaitement. © Sara LABROUSSE / LOCEAN / IPEV / CEBC / CNRS Images
France 2030 est une action de l'État lancée en 2021 pour accompagner les acteurs innovants partout en France avec l'ambition d’identifier, soutenir et développer les initiatives permettant de « rapprocher le futur ». Le CNRS s’inscrit comme pilote ou co-pilote d'une quarantaine de programmes nationaux financés par cette action. Les Programmes et Équipements Prioritaires de Recherche, dits PEPR, visent à construire ou consolider un leadership français dans des domaines scientifiques liés aux grandes transformations technologiques, économiques, sociétales, sanitaires ou environnementales.
CNRS Écologie et Environnement pilote trois de ces programmes, dont les thématiques de recherche sont considérés comme majeures au niveau national ou européen.
Face aux bouleversements climatiques et aux pressions humaines croissantes, la gestion de l’eau douce représente un enjeu majeur. OneWater – Eau Bien Commun mobilise une large communauté scientifique pour mieux comprendre les dynamiques de l’eau à différentes échelles et accompagner les territoires vers une gestion équitable et durable.
Le programme réunit les sciences de l’environnement et de la Terre, la chimie et les sciences humaines et sociales autour de six grands défis portant sur l’évolution des ressources, l’empreinte eau, la santé environnementale, la résilience des socio-écosystèmes, les modes de gouvernance et le partage des données. Grâce à une approche globale, interdisciplinaire et intégrée, OneWater produit des connaissances robustes pour éclairer les usages et appuyer les politiques publiques. Il contribue ainsi à renforcer la compréhension collective de l’eau et les capacités d’adaptation face aux changements en cours.
Le Sud-Ouest de l’océan Indien est l’une des régions du monde les plus riches en biodiversité, et où la pêche artisanale est au cœur des modes de vie et de consommation de nombreuses communautés, constituant une source nutritionnelle et de revenus importante. Mais les pressions globales – changement climatique, demande mondiale en ressources naturelles croissante, intensification des usages – menacent les écosystèmes et les sociétés humaines qui en dépendent.
Le programme de recherche BRIDGES vise à identifier des solutions garantissant la conservation de la biodiversité et une pêche juste et durable, aux échelles locales de plusieurs sites ateliers et à l’échelle régionale du Sud-Ouest de l’océan Indien. BRIDGES propose de travailler avec les chercheurs, les décideurs et la société civile pour engager des transformations vers une plus grande justice sociale et environnementale. Avec une approche innovante, globale et intégrative, le programme cherche à évaluer et promouvoir des modes de gouvernance et les outils de gestion spatialisée (e.g. aires marines protégées) capables de répondre à ces problématiques. BRIDGES soutient et finance également le partage de compétences et la formation d’une future génération de chercheurs et de décideurs du Sud-Ouest de l’océan Indien.
Face aux défis des changements globaux et de l'érosion de la biodiversité, les Solutions fondées sur la Nature (SfN) constituent des approches prometteuses pour répondre aux enjeux sociétaux tout en préservant les écosystèmes.
Le PEPR SOLU-BIOD développe une recherche innovante sur ces solutions à travers plusieurs axes stratégiques : la production de nouvelles connaissances, la mobilisation de la communauté scientifique en co-production avec les acteurs territoriaux, l'évaluation rigoureuse de l'efficacité des SfN via un réseau de laboratoires vivants déployés sur le territoire national, et le renforcement des formations académiques et professionnelles. En valorisant les capacités fonctionnelles de la biodiversité et des écosystèmes, ce programme s'inscrit dans les objectifs de transition écologique de France 2030.
