Lionel Navarro

Lauréat d'une d'une ERC Starting Grant 2011

Institut de biologie de l’Ecole normale supérieure (IBENS) - CNRS/Inserm/ENS Paris

Lionel Navarro est biologiste de formation. Après des études supérieures principalement menées à l’Université Claude Bernard de Lyon, il réalise une thèse à Norwich au Royaume-Uni, dans l’équipe de Jonathan Jones au Laboratoire Sainsbury où il étudie les mécanismes de défense induits par la flagelline chez la plante modèle Arabidopsis thaliana. Il découvre, entre autre, le premier microARN impliqué dans la défense antibactérienne. L’ensemble de ses travaux de thèse sont récompensés en 2007 par le Prix Irène Manton de la Société linnéenne de Londres. En juillet 2005, il rejoint l’équipe d’Olivier Voinnet à l’Institut de biologie moléculaire des plantes (IBMP) à Strasbourg dans le cadre d’une bourse postdoctorale attribuée par la Fédération européenne des sociétés de biochimie (FEBS). Au cours de son stage postdoctoral, il met en évidence le rôle majeur de la voie microARN dans la résistance antibactérienne et montre que plusieurs protéines bactériennes sont capables de supprimer cette voie de petits ARNs. Depuis février 2010, il dirige une équipe à l’IBENS dans le cadre du programme Atip-Avenir obtenu en 2009. Il a également été lauréat de la Fondation Bettencourt-Schuller (FBS), de la Fondation Schlumberger pour l’éducation et la recherche (FSER) et du programme « Emergences » de la Mairie de Paris. Il est recruté en octobre 2010 comme chargé de recherche au CNRS.

Contrôle de la réponse immunitaire par l’ARN interférence (Silencing & Immunity)

Ce projet se propose de déterminer comment des protéines bactériennes, injectées dans les cellules hôtes via un système de sécrétion de type III, suppriment la voie microARN chez Arabidopsis et d’établir si des stratégies analogues sont utilisées par des bactéries pathogènes de l’Homme. Il vise également à mieux comprendre comment l’expression des gènes de l’immunité est contrôlée par la méthylation de l’ADN dirigée par petits ARNs et si des protéines bactériennes ont évolué de manière à interférer avec cette régulation épigénétique.