Yvon Jaillais

Lauréat d'une ERC Starting Grant

Reproduction et développement des plantes (RDP) - CNRS/Inra/ENS Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1

Yvon Jaillais est biologiste cellulaire et moléculaire de formation. Il réalise sa thèse dans l’équipe de Thierry Gaude au laboratoire RDP à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Lyon et la soutient en décembre 2007. L’ensemble de ses travaux de doctorat est récompensé en 2007 par le Prix Axa-Académie des sciences et en 2008 par le Prix « Jeune chercheur » de la ville de Lyon. En 2008, il rejoint pour quatre ans l’équipe de Joanne Chory à l’Institut Salk en Californie dans le cadre de bourses postdoctorales attribuées par l’Organisation européenne de biologie moléculaire (EMBO) puis par la Fondation Kirby. Il est recruté au CNRS en octobre 2011 en tant que chargé de recherche de première classe et codirige, depuis octobre 2013, l’équipe « Signalisation cellulaire et endocytose » au sein du laboratoire RDP à Lyon. Cette équipe bénéficie du soutien de l’Agence nationale de la recherche (ANR) au titre du programme « Jeunes chercheuses et jeunes chercheurs » et de l’Union européenne au titre du programme Marie Curie  « Personnes ».

Signalisation lipidique chez les plantes (APPL)

Les plantes sont fixées au sol. Elles doivent donc constamment adapter leur croissance et leur architecture en fonction des changements de leur environnement. Au sein de l’organisme, les cellules intègrent en permanence ces signaux, les traduisent en décisions cellulaires qui vont déterminer le destin de la cellule et permettre de former de nouveaux organes ou de changer leur forme. L’équipe d’Yvon Jaillais impliquée dans le projet « APPL » cherche à élucider le rôle de certains lipides, les lipides anioniques, dans ces évènements de signalisation cellulaire chez les plantes. Pour aborder ces questions, les chercheurs utilisent la plante modèle Arabidopsis thaliana, combinant des approches de génétique et de biochimie à des techniques de microscopie in vivo  à très haute définition temporelle et/ou spatiale. Ils espèrent ainsi découvrir des principes généraux de la signalisation cellulaire chez les plantes pour les comparer à ceux des animaux et des champignons. A plus long terme, élucider les bases moléculaires de la signalisation chez les plantes permettra de mieux comprendre comment les végétaux s’adaptent et s’adapteront aux changements environnementaux tels que le réchauffement climatique ou la salinisation des sols.